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Les terrines médiévales (pastez) étaient préparés en croute par des pâtissiers avec différentes viandes et parfumés avec des épices et des plantes aromatiques. Pour une meilleure conservation, nous les avons cuisinés en bocaux. Conservation à température ambiante pendant 24 mois
La sauce médiévale donne la saveur (sapore ou savore). Les différentes sauces servent à aromatiser les pastez, les plats, un rot, un bouilli de viande, de poisson et permettent un éveil du palais et une bonne digestion (en apportant la chaleur). Elles sont colorées (sauce : bleu, verte, jaune, blanche, rose...) et souvent acides ou aigres douces (avec du sucre, du miel ou des raisins secs, pruneaux et autres fruits...). Elles sont liées le plus souvent sans graisse avec du pain grillé, pilé au mortier, trempé dans du bouillon et passé à l’étamine. La liaison au pain pouvait être remplacée par une liaison à la poudre d'amandes surtout dans le sud de la France. La liaison au pain donne, comme la liaison à l'amande, un velouté sous la langue et développe les saveurs acidulées et parfumées. Fruitées et épicées, elles ont aussi un rôle diététique
Pâtisseries salées fabriquées par Soleil de Brocéliande.
les gâteaux sont fabriqués sur commande.
Les pâtissiers au Moyen Age du XIIIe au XVe siècle, fabriquent des oublies et des pâtés salés
On distingue :
les oubloyers fabriquent les oublies, les hosties et du pain à chanter (ce sont les plus anciens, statuts de 1240. Leur apprentissage dure 5 ans et le brevet de maîtrise coute 10 sous.
les pâtissiers fabriquent les pâtés de viandes, au fromage, au poisson (apparaissent en 1440, leur statut précisaient la qualité des ingrédients utilisés. l'apprentissage est de 3 ans et le brevet de maîtrise coute de 3 sous
Ces deux professions vivent en communauté.
Les plats cuisinés du Moyen-Age sont préparés dans des chaudrons, des pots et marmites de terre , ils manifestant deux types de cuisson : l'ébullition, et la cuisson lente à l'étouffée.
Il y a aussi un autre type de cuisson, la friture sur une poêle en fer
Grils et broches n'apparaissent que dans les milieux urbains ou dans les châteaux. Nous vous conseillons d'accompagner les plats d'un riz au safran, d'une purée de féveroles, de lentilles ou des navets et servir avec un vin rouge ou blanc selon les plats.
Dans les villes, les cuisiniers-traiteurs ont le droit de rôtir et de cuisiner les viandes et volailles, de fabriquer les saucisses de porc aromatisées au fenouil et aux épices. Ils nourrissent ainsi tous ceux qui ne disposent pas chez eux d'une cuisine.
Le verjus est jus vert acide de raisins verts principalement cueilli avant récolte ou verts sur pied.
On peut le préparer aussi avec des citrons, des oranges amères, du persil, de l'oseille, des groseilles et autres jus de fruits verts...
pour le conserver on rajoute du sel (car il n'y a pas encore de pasteuristation)
Le verjus comme le vinaigre est réputé froid, il facilite la digestion et fait donc partie de la diététique médiévale. Il est parfois associé aux épices, classées chaudes.
On utilise le vinaigre l'hiver avec de la viande de porc et de boeuf
et le verjus l'été avec des viandes de volaille et du porc
On a pratiquement perdu le goût acide aujourd'hui, on peut le retrouver dans le plat cuisiné du porc au verjus.
En ville on l'achète chez des sauciers qui vendent aussi de la moutarde
les Bonnes herbes du Moyen Age : Les Herbes aromatiques, herbes légumes, herbes médicaments sont cultivées dans les jardins médiévaux parfois appelés "vergers" qui sont généralement divisés en plusieurs jardins. - Le verger, véritable jardin d'agrément du Moyen Age où sont plantés divers arbres, fruitiers, des arbustes, bosquets et rosiers. - Le carré d'herbes, planté d’herbes tinctoriales, aromatiques, condimentaires et médicinales. - Le potager dont les plates bandes sont entourées entouré de briques, de tuiles ou de tiges d’osier entrecroisés où sont cultivées les "herbes à pot", légumineuses et légumes racines. - Le préau qui peut prendre différents sens selon les auteurs (tonnelle) . En général, ce sont de petits jardins clos sur trois côtés de treillages où grimpent des rosiers. On pouvait s'y assoir et converser sur des bancs de verdure parmi les pâquerettes, fraisiers et ancolies. - Le pré fleuri est une parcelle semée de fleurs sauvages qui inspireront les tapisseries millefleurs à la fin du XVe siècle et début du XVIe. Parmi ces fleurs on y trouve la violette, la pervenche, la primevère, la camomille, le bleuet et le coquelicot. elles sont du domaine féminin, comme tout ce qui touche au potager, quartier réservé de la mère de famille. En ce sens, elles expriment une part plus cachée de la civilisation médiévale, une part discrète comme le parfum du calament, mais tout aussi fascinante pour qui s'y arrête.
Les pastez (pâtés) de légumes cuisinés selon des recettes d'abbayes
Conservation à température ambiante
pendant 24 mois.
l'entremets situé entre deux services était une coupure entre le rôt et la desserte. Les entremets sont souvent des morceaux de bravoure : le cuisinier présente alors un cygne ou un paon recouvert de toutes ses plumes comme s'il était vivant.C'est aussi le moment où l'on laisse entrer jongleurs, acteurs et ménestrels.Il pouvait y avoir un divertissement et des préparations sucrées comme la fromentée, bouillie de céréales éventuellement colorée au safran ou salées offerts aux convives.
Le Dessert au Moyen Age, correspond au troisième ou quatrième service (desserte) , avant l'yssue de table avec des plats sucrés (gâteaux) : Taillis, tartes, flans, rissoles, gaufres, beignets, crêpes, massepain (tarte aux amandes), compotes, crèmes et fruits cuits dans l’hypocras. -des plats salés : flans, tartes ou tourtes au fromage (talmouses), rissoles (ancêtres des raviolis), fromentés (bouillies de blé mondés plus ou moins élaborées) pour accompagner les viandes, venaisons (gibiers) La desserte peut également clore les repas moins festifs avec des fruits secs et fromage. (La séparation du salé et du sucré en fin de repas se produit plus tard au 15e et 16e siècle avec l’importation plus importante du sucre)
L’yssue de table termine en général les festins et est associée en général au boutehors qui désignaient les fruits confits au sucre, épices confites, dragées, nougat, que l'on consommait après manger avec de l'hypocras ou du vin doux pour purifier l'haleine et faciliter la digestion : musique et danses peuvent l'accompagner.
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